Plan de continuité d’activité: Garantir la disponibilité de vos services

Un incident informatique peut arriver à tout moment : panne de serveur, coupure d’électricité, cyberattaque, sinistre sur site…

Mais toutes les entreprises ne doivent pas s’arrêter pour autant.

Le Plan de Continuité d’Activité (PCA) a pour objectif de maintenir les services essentiels d’une organisation, même en situation de crise.

Alors que le PRA (Plan de Reprise d’Activité) vise à redémarrer après l’incident, le PCA vise à éviter que l’activité ne s’arrête. C’est la différence fondamentale entre les deux démarches.

Qu’est-ce qu’un Plan de Continuité d’Activité ?

Le PCA est un dispositif global, à la fois technique et organisationnel, permettant de préserver la continuité des fonctions vitales d’une entreprise en cas d’incident majeur.

Son objectif est simple :

assurer que les systèmes critiques, les communications et les services essentiels restent disponibles, même en cas de perturbation grave.

Un PCA bien défini prend en compte :

  • La redondance des infrastructures (serveurs, liaisons réseau, alimentation électrique),
  • La sauvegarde automatique et la synchronisation des données,
  • La coordination humaine pour activer les procédures adaptées en cas d’incident.

PCA et PRA : deux leviers complémentaires

Le PCA et le PRA sont deux volets d’une même stratégie de résilience.

  • Le PCA maintient les services critiques pendant l’incident.
  • Le PRA permet de restaurer les systèmes après coup.

Le PCA est donc préventif, tandis que le PRA est curatif.

En combinant les deux, une entreprise assure à la fois disponibilité continue et capacité de reprise rapide.

Un site e-commerce peut continuer à fonctionner grâce à une redondance de serveurs (PCA), pendant que l’équipe technique restaure la base principale après une panne (PRA).
Clément DEGREVE-NAILLON
Clément DEGRÈVE
CEO de Codnum

Les fondements d’un PCA efficace

La construction d’un plan de continuité repose sur une démarche structurée et pragmatique.

Voici les piliers essentiels :

1

Identifier les activités critiques

Tout ne doit pas forcément continuer en cas de crise.

Le PCA vise à maintenir uniquement les processus vitaux : messagerie, facturation, production, accueil client, etc.

2

Déterminer les dépendances

Chaque activité dépend de ressources (serveurs, logiciels, fournisseurs, personnel).

Il faut donc cartographier ces dépendances pour prioriser les actions à maintenir en fonctionnement.

3

Garantir la haute disponibilité

C’est la base du PCA.

La redondance des serveurs, la réplication de bases de données, ou encore l’usage de clusters Docker permettent de maintenir les services sans interruption visible pour les utilisateurs.

4

Automatiser la sauvegarde et la bascule

En cas de panne, la bascule vers un site ou un serveur de secours doit être instantanée.

L’automatisation réduit les risques d’erreur humaine et accélère la continuité de service.

5

Tester et maintenir le dispositif

Un PCA n’a de valeur que s’il est testé régulièrement.

Des simulations permettent de vérifier la réactivité des équipes, la cohérence des procédures et la performance des solutions de secours.

Les outils techniques d’un PCA moderne

La continuité d’activité s’appuie sur des technologies fiables et redondantes. Parmi elles :

  • Hébergement redondant : serveurs dupliqués sur plusieurs sites ou zones géographiques.
  • Conteneurisation : les applications hébergées dans des environnements Docker peuvent être redéployées instantanément.
  • Synchronisation en temps réel : les bases de données et systèmes de fichiers sont répliqués automatiquement.
  • Supervision continue : via le monitoring IT, les anomalies sont détectées dès les premiers signes.
  • Infogérance proactive : permet de prévenir les incidents avant qu’ils n’impactent la production.

Ces technologies rendent le PCA accessible non seulement aux grandes structures, mais aussi aux PME et collectivités locales.

Les erreurs courantes à éviter

Même avec de bonnes intentions, de nombreuses entreprises commettent des erreurs :

  • Négliger les dépendances métiers,
  • Concentrer le plan uniquement sur l’informatique,
  • Sous-estimer les délais de bascule,
  • Oublier la communication interne,
  • Ne jamais tester le PCA en conditions réelles.

Un PCA doit être global, impliquant à la fois les équipes informatiques, la direction et les utilisateurs.

Les bénéfices d’un PCA bien conçu

Un PCA efficace apporte plusieurs avantages concrets :

  • Réduction du risque d’arrêt complet,
  • Protection de la réputation de l’entreprise,
  • Conformité réglementaire (notamment pour les données sensibles),
  • Optimisation des coûts en cas d’incident,
  • Confiance des clients et partenaires.

Mettre en place un PCA, c’est investir dans la fiabilité et la crédibilité de l’organisation.

FAQ - Questions fréquentes

Le PCA maintient les services en fonctionnement pendant la crise, tandis que le PRA vise à les restaurer après l’incident.

Non. Les PME et collectivités peuvent tout à fait déployer un PCA proportionné à leurs moyens et besoins.

Oui. Les sauvegardes protègent les données, mais ne garantissent pas la continuité immédiate des services.

Entre quelques semaines et quelques mois selon la taille de l’organisation et la complexité des systèmes à couvrir.

Pas toujours, mais il est fortement recommandé dans les secteurs sensibles (santé, collectivités, finance, télécom, etc.).

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